dimanche 21 décembre 2008

Tranche de vie

Entendu dans le train...

Garçon 1 (environ 18 ans) : une fille, faut qu'elle ait de super lèvres et de super yeux.
Garçon 2 (environ 18 ans) : ouais, on a une avalanche de bombes cette année, par exemple Trucmuche.
G1 : ouais mais elle a de drôles de dents quand même quand elle sourit.

Pendant ce temps, j'essaye de me concentrer sur mon jeu, il reste encore au moins une demi-heure de trajet.

Quelques minutes plus tard, les deux charmants jeunes hommes ont embrayé sur des filles qu'ils connaissent (leurs ex ?), se congratulant mutuellement sur le non-attachement qu'ils manifestent pour elles, tout en les dépeignant avec un mépris sans bornes comme de pauvres hystériques insupportables, collantes, manipulatrices et, surtout, incapables de vivre sans eux.

G1 : ouais moi Untelle, c'est la seule fille que j'ai frappée mais elle m'insupportait trop quoi.
G2 : t'inquiète, je te juge pas pour ça tu sais, Machine je l'aurais bien frappée aussi.

mercredi 17 décembre 2008

Scoop journalistique : ayez un orgasme à chaque fois


Dans la grande famille des torchons patriarco-publicitaires qu'on nomme de façon si paternaliste "presse féminine", on n'est jamais déçu par les titres, je pense qu'on l'est encore moins par les articles bien que je teste rarement :

Have an orgasm every time (Cosmo coaches you)
(Avoir un orgasme à chaque fois, Cosmo vous coache)

On peut supposer que* :
1- on parle d'orgasme durant des rapports sexuels à 2 et hétéros (au vu du titre de gauche c'est plus que plausible)
2- ça paraît tout à fait normal et répandu de ne pas avoir un orgasme à chaque fois
3- car tout le monde sait qu'une femme recherche surtout de la tendresse et du romantisme durant les rapports sexuels
4- et l'orgasme il arrive par chance ou parce que le mec est assez fortiche pour lui en procurer un de temps en temps
5- il faut dire que, si l'on suit uniquement les préceptes énoncés et montrés dans les productions grand public (en gros l'homme et la femme se couchent, quelques caresses ici et là, puis recentrage sur la pénétration, laquelle entraîne une jouissance démentielle ou sensuelle selon les productions, pour les deux partenaires et si possible en même temps), nombreuses sont les femmes encore dans le cas (j'ose espérer que non)
6- quoi, la masturbation ça existe ?
7- quoi, les caresses du clitoris ça se fait plus de 30 secondes et pas uniquement en introduction aux choses sérieuses ?
8- Quels conseils sont prodigués au juste ? Se préparer mentalement et arrêter de penser aux gosses et à la liste de courses pendant ses ébats ? Se vêtir de tenues affriolantes ? Allumer des bougies ? Acheter de l'huile de massage à 40€ les 100 ML ? Faire ses exercices de Kegel pour un orgasme ...
9- vaginal bien sûr !

* Si Cosmo enseigne des principes féministes, j'ai tout faux (mais toute présomptueuse que je suis, ça m'étonnerait).


Angelina Dit it, so did Lindsay (Angelina l'a fait, ainsi que Lindsay)
What it's like to love a girl (ce que c'est d'aimer une fille)

Ouh, sul-fu-reux ! Les lesbiennes et les bis, ces extraterrestres fashion sur la planète girlie-dédiée-à-son-homme (How to deal when you man gets moody: comment gérer la mauvaise humeur de votre homme). On va ressortir que c'est plus doux et plus tendre entre 2 femmes sans doute.


Le bourrage de crâne hebdomadaire ne peut se terminer sans une petite allusion à notre fonction première : Everyday things that can wreck your fertility (les choses quotidiennes qui peuvent détruire votre fertilité).

Promis la prochaine fois j'essaie de les lire ces magazines œuvrant pour notre bien-être, je suis sûre d'apprendre plein de choses utiles pour ma vie de femme.

mardi 25 novembre 2008

Nausée

Aujourd'hui, les médias ont évidemment rédigé leur petit marronnier sur la journée contre la violence faite aux femmes, avec reportages sur les centres d'hébergement pour femmes battues ou politiques prévues par la Justice pour lutter contre la violence conjugale.

Ils peuvent remballer leur laïus jusqu'au 8 mars 2009 et continuer à parler de crimes passionnels et de drames familiaux le reste de l'année.

Si des articles de fond sur les questions de sensibilisation au sexisme étaient plus souvent publiés, on lirait peut-être moins souvent des commentaires nauséeux et dénués de fondement dans le genre de ceux qui suivent :

Ça commence toujours par un "oui, mais...", évoquant la violence psychologique faite par les femmes sur les hommes, puis on embraie sur les statistiques qui seraient douteuses (Amnesty faut pas trop s'y fier), ensuite on parle des règlements de compte lors des divorces (quelques masculinistes sont sans doute passés par là).
Oh, il y en a toujours un-e ou deux pour s'indigner de la violence faite à la Femme, mère en puissance, à qui l'homme doit le respect. Parce que la femme est l'avenir de l'homme, tout ça.
Mais au final, on lit que certaines femmes poussent leur compagnon à bout, que celui-ci se retrouve (injustement ?) qualifié de criminel, et que les menteuses devraient être sévèrement punies.
Rien que ça.

mercredi 19 novembre 2008

Lapidation en Somalie

Je tiens cette info du blog d'Emelire : une fillette de 13 ans a été lapidée le mois dernier en Somalie, suite à la plainte de celle-ci pour viol, transformée bien logiquement en condamnation de la victime pour adultère.

Cette info n'a manifestement pas été reprise dans de nombreux médias. En recherchant quelles étaient les sources qui en parlent, j'ai découvert ce qu'en dit
Ayaan Hirsi Ali.
Une déclaration qui rompt avec les molles condamnations des instances internationales et qui aurait grand mérite d'être mise en pratique :
"Les responsables de cette barbarie, de cette atteinte aux droits de l'homme devraient être capturés et jugés par le Tribunal pénal international de La Haye, tout comme l'a été Slobodan Milosevic."
L'article entier sur le Courrier International.

A la poubelle ... le sexisme des pouvoirs publics !




















Depuis peu, une campagne publique, notamment radiophonique, est diffusée pour encourager les citoyens à ne pas jeter leurs déchets n'importe où.
Bonne initiative, espérons qu'elle aura des retombées positives.

Comme d'habitude, les pubeux n'ont pas trop connecté leurs neurones pour la version radio. On nous sert donc une bonne louche de sexisme et les clichés habituels dans deux spots radio déclinés en version homme et version femme.
C'est devenu très à la mode, les versions genrées pour une même pub. Ça fait plus égalitaire peut-être, de présenter non pas un homme mais un homme et une femme, à la sauce Mars et Vénus.

Chaque version est donc basée sur le principe consistant à décrire longuement le/la partenaire idéal-e qui, malheureusement pour son image - et c'est la chute du spot - jette ses déchets par terre.

Pour les hommes on nous décrit ainsi une femme jeune, bronzée, cheveux longs, hauts-talons qui lui font des jambes de rêve, ... (grincement de dents)
Et pour les femmes un homme de 50 ans, bien conservé, qui a bien réussi dans la vie et qui aime voyager... (craquement de mâchoire).

Cherchez l'erreur : pourquoi mes impôts servent-ils, de manière diffuse, à perpétuer les clichés sexistes selon lesquels les femmes recherchent surtout des hommes riches et puissants et les hommes ne s'intéressent qu'à de jeunes femmes à la plastique irréprochable ?

mercredi 5 novembre 2008

Jamais contente ? Mais si...
















Barack Obama est aujourd'hui le 44è président des U.S.A. Belle victoire que j'espérais à l'avance, tant au niveau symbolique que pour signer la fin de l'ère néo-con.

Petit bémol qui n'a rien à voir avec la victoire en elle-même :

On notera durant la campagne le sexisme qui s'est emparé des médias, tout d'abord envers Hillary Clinton, puis envers Sarah Palin, cette candidate au profil donnant des sueurs froides à tou-te-s les progressistes, les féministes, les LGTB, les écolos et les laïcs de la planète. Je suis évidemment très heureuse de la voir retourner, elle et son parti, dans l'ombre même si elle a laissé entendre qu'elle se représenterait d'ici 4 ou 8 ans.

Il n'empêche, même si sa candidature a pris des allures de bouffonnerie à certains moments, les médias n'y ont pas été de main morte dans la misogynie la plus crasse. Comme si, pour déstabiliser une adversaire politique, le seul moyen que le monde masculin ait trouvé est de directement clamer son incompétence (cf. Ségolène Royal) et de la réduire au rang d'objet sexuel.

Larry Flint, ce grand défenseur de la liberté d'expression masculine, a par exemple réalisé un film porno avec une sosie de la candidate.
Et non ce n'est pas amusant, parce que d'abord, celle-ci devrait pouvoir bénéficier d'un droit à l'image durant cette campagne puisqu'on ne ferait bien sûr pas la même chose avec un candidat masculin, aussi méprisable soit-il, et surtout, toutes les femmes se voient par là rabaissées à ce statut ô combien traditionnel d'objet baisable ou non, auquel cas on le leur fait savoir publiquement.

J'aurais apprécié plus d'articles démontant ses arguments par la logique ou par la preuve historique ou scientifique.
J'aurais apprécié moins de photos de ses jambes lors des meetings.
J'aurais apprécié qu'on ne dise pas qu'elle fait honte à la gent féminine : elle n'était pas là pour représenter les femmes américaines mais pour représenter un parti. On n'a pas dit que Bush et consorts faisaient honte à la gent masculine.
J'aurais apprécié qu'on la traite comme une candidate au discours dangereusement populiste et réactionnaire, mais non comme une personne du genre féminin dont on peut se moquer à des degrés divers pour cette seule raison.


Enfin, aujourd'hui, Yes we can !

Edit : une vidéo dont je me souvenais (j'ignore où je l'avais vue en premier lieu) consistant en un petit montage assez instructif sur le sexisme des médias durant la campagne, notamment envers Hillary Clinton.



dimanche 2 novembre 2008

Vous reprendrez bien un peu d'encyclopédie domestique ?


J'ai retrouvé dans un grenier cet exemplaire authentique d'encyclopédie domestique, publié dans les années 50-60 selon l'âge de la personne à qui il a appartenu.

Admirons le travail de sape effectué sur l'ambition des filles lors de leur scolarité, afin qu'elles ne se soucient que d'une chose dans leur vie de femme : l'amour de la pro-pre-té, métaphore de la pureté d'esprit de celle qui se tue à cette tâche, jour après jour, avec le sourire en plus, pour la paix du ménage et de mère patrie.
La femme qui ne se soucie pas de l'entretien de son foyer est non seulement sale mais aussi responsable de la dépravation de la société.

Encore une fois, les essentialistes qui pourraient lire ces quelques pages pourront constater que, malgré tout l'effort investi dans ce cliché (les publicités actuelles aidant), les femmes n'avaient -et n'ont- en rien le gêne du ménage et des enfants, sans quoi il aurait été inutile de leur enfoncer des bouquins de 500 pages dans le crâne durant la majeure partie de leur scolarité.

Il est par contre bien dommage de constater que, l'endoctrinement ayant tellement bien porté ses fruits sur les générations antérieures, l'Inspection Sanitaire familiale est déjà passée chez moi et en est ressortie avec une crise d'urticaire... et des conseils avisés pour garder un éventuel Monsieur Comique* chez moi (par exemple ne pas cuisiner que des pâtes sinon Monsieur partirait, ou laver mon carrelage de sdb tous les jours au vinaigre pour que ça brille).
Laver ses pinces à linge est toutefois un peu excessif, on le reconnaîtra.

*non, mais bien sûr, pas d'autre éventualité.


jeudi 9 octobre 2008

Femmes enceintes, vous êtes fichées


Le droit à l'avortement n'est pas de ceux dont on peut se féliciter d'avoir gagné la lutte une fois pour toutes.


En Pologne, après avoir pu avorter librement jusqu'à la chute de l'URSS, les femmes ont vu ce droit progressivement restreint, sous l'influence de l'Eglise catholique et de gouvernements ultraconservateurs, aux cas de viols, d'inceste, d'anomalie grave du fœtus ou de menace pour la santé de la mère.
On se souviendra d'ailleurs que, même dans les circonstances permises par cette loi, ce droit a déjà été bafoué.

Aujourd'hui, nouvelle pierre à l'édifice déjà solide des anti-choix : le lancement souhaité d'un projet de suivi (on entendra fichage) des femmes enceintes.

Ce système serait basé sur l'inscription volontaire des femmes enceintes (placez une grenouille dans de l'eau froide que vous portez progressivement à ébullition, air connu), ce qui leur permettrait de bénéficier d'examens médicaux supplémentaires et de délais moins longs pour ceux-ci.
En cas d'absence à ces rendez-vous, une sage-femme prendrait contact avec la femme.
Conséquences :
- disparition du secret médical : les médecins devraient communiquer les informations relatives à leurs patientes au gouvernement
- les femmes enceintes voulant avorter se garderaient bien d'aller chez le médecin, d'où une plus grande menace sur leur santé.

L'objectif complémentaire avoué de ce programme est de lutter contre la possibilité d'avorter clandestinement. C'est le raisonnement absurde des extrémistes anti-choix : interdire l'avortement entraîne une augmentation des avortements clandestins. Lutter contre ces derniers ne fait qu'accroître la pression sur les femmes enceintes, qui ne se résigneront certainement pas à mener une grossesse à terme si elles peuvent trouver d'autres solutions, à leurs frais, à leurs risques et périls. Finalement, on est pour la vie, mais pas n'importe laquelle. Pas celle des femmes qui ne marchent pas dans le droit chemin prévu pour elles, en tout cas.

Le texte complet ici et d'autres articles ici et là.

Et merde. Je suis encore tranquille pour le moment, dans mon pays, on viendra pas me foutre une caméra dans l'utérus pour vérifier ma soumission à une loi qui confine à la torture (imaginer devoir poursuivre une grossesse contre mon gré provoque en moi une rage indescriptible).
Ici, ouais, j'ai encore la paix. Pourtant, parfois, je croise des fanatiques, du genre à considérer qu'un embryon est plus important que le libre-arbitre d'une personne existante, vomissant leur logorrhée habituelle sur le droit à la vie, la vérité absolue, l'amalgame entre fœtus et personne.
Et même si ça ne sert pas à grand-chose, ça défoule :




NB : cet autocollant nauséabond -exemplaire d'une série affichée dans le même quartier- est resté intact plusieurs semaines avant que je ne prenne mon indélébile et mes clefs pour le lacérer avec bonheur. Myopie des passants ? Résignation ? Extrême tolérance ? Je m'en foutisme ?

lundi 22 septembre 2008

"Il m'a choisie quand même"

No comment sur la presse féminine. Ou plutôt si, commentaire mais il y aurait tant à en dire ! En passant devant les librairies, ou en lisant ces magazines dans les salles d'attente, j'ai l'impression de retourner dans les années 50 et dans l'art assumé de la double-contrainte, qui empêche le sujet de réfléchir à une situation paradoxale.
Toujours plaire tout en doutant de l'effet produit. Ne jamais évoquer les capacités intellectuelles. Entretenir le manque de confiance en soi et l'obsession de l'apparence, de l'approbation par le regard superficiel des autres. Faire acheter au moins la moitié du magazine pour des pages de pub (pour des produits inutiles et potentiellement toxiques). Presser les lectrices d'acheter et acheter encore, tout, n'importe quoi, une semaine on achète pour se faire plaisir (c'est toujours mieux que de manger), la semaine suivante on plaide pour le développement durable ... Faire régime avant l'été et après l'été. Les rondes sont belles.
Tout ça pour quoi ? Pour mériter d'être choisie (on notera beaucoup l'emploi du passif) par un Homme.

En gros, s'emprisonner dans des normes aliénantes tout en se répétant combien c'est bon d'être une femme.

Florilège hebdomadaire :

Handicapée, malentendante...
'Il m'a choisie quand même"
Il m'a choisie ...: c'est l'homme qui choisit sa (ses) partenaires. Les femmes doivent bien évidemment briller (et se faire concurrence) pour attirer son regard et ses attentions mais c'est toutefois à lui que revient la décision finale. Il prend ou il jette. "On" doute ou on pleure.

... quand même : avec un "défaut", comme un vulgaire objet de consommation bradé sur le marché de la bonne meuf, pour reprendre l'expression de Virginie Despentes. Parce que tous les hommes sont parfaits bien sûr, aucun d'entre eux n'est handicapé ou malentendant. Quand bien même, ils n'en perdraient pas le privilège de faire leur choix. Tout homme est forcément un prince charmant. Son seul défaut est de ne pas rabaisser la lunette des WC, pour résumer.

Ils passent au détecteur de mensonges
Ce que les hommes veulent au lit


La sexualité masculine est forcément coupable (le détecteur de mensonges), les hommes ne seraient pas aptes à demander ce qu'ils veulent réellement à leurs partenaires (ou comment perpétuer le syndrome de la maman et de la putain).


De mémoire, j'évoquerai aussi ce titre-là :
Comment séduire un homme : bégayer, le frôler, l'écouter parler

Comment séduire un homme en l'assurant de sa supériorité à travers un comportement de femme-enfant indécise et un peu idiote. Versus partager ses expériences et ses opinions dans une discussion, d'une voix assurée et sans hésitation. Considérer qu'un homme ne doit pas se sentir symboliquement -ou non- supérieur à une femme pour exister, qu'une femme n'a pas à se soumettre à ce cirque pour en tirer des avantages (mais... lesquels ???), ce serait pas un peu plus évident ?

On est vraiment pas loin des encyclopédies domestiques, ces briques que les filles devaient étudier (il n'y a rien de naturel là-dedans, au grand dam des essentialistes qui pullulent dans ces magazines) lors de leur scolarité il n'y a pas si longtemps.

Le pire, c'est que ce rouleau compresseur idéologique est tellement performant que j'aurais peur d'être influencée par cette vulgate si je lisais régulièrement ce type de presse. Comment font les lectrices qui, le plus souvent, lisent ça pour se détendre (!), au second degré, ou par habitude ? Comment résister à ce formatage en règle si ce n'est en le boycottant ?

Plongeon

Je me lance...

J'ai besoin d'un espace pour exprimer mes idées féministes - ou autres. Je n'apprécie pas les espaces, virtuels ou non, déjà conquis par un seul mode de pensée, et l'on sait combien il est difficile de faire passer ses idées en société, cadenassés que nous sommes par l'obligation de rester hypocrite en toute circonstance pour la paix sociale. Voilà pourquoi je tente l'expérience du blog si tendance à l'heure actuelle. On verra si j'arrive à m'y tenir et à trouver de l'inspiration.

Ce blog est surtout destiné à relayer de l'info, à pousser quelques gueulantes et, je l'espère aussi, quelques modestes constatations à tête reposée sur ce qui m'entoure, de près ou de loin.

Bonne lecture si vous décidez de rester un petit moment ici...