dimanche 22 janvier 2012

Arrêter un violeur agissant dans une superficie de quelques hectares ? Mieux vaut demander aux femmes de ne pas sortir seules le soir

C'est fou la facilité avec laquelle le parquet et les médias, la bouche en cul de poule, se complaisent à rappeler aux femmes qu'elles sont des citoyennes de seconde zone, des proies potentielles, et par conséquent qu'elles doivent adapter leur vie aux risques encourus.

Le soir, jamais tu ne sortiras seule
Les violeurs rôdent

Prochaine étape : des reproches à celles qui auront bravé la mise en garde judiciaire en cas de viol ? Pourquoi pas un couvre-feu ? On connaît tellement bien la chanson, ça me donne juste la nausée.

Le contexte : une affaire de violeur en série dans un quartier extrêmement délimité d'une petite ville belge (et pour la connaître, la superficie est vraiment très très limitée). La police a enfin lancé un avis de recherche après 4 ou 5 agressions... On sait que les Namurois sont lents...